Faisant suite  à la conférence donnée  par Arthur KELLER le 25 septembre, nous nous sommes de nouveau donné rendez-vous à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-Ferrand pour de nouveaux ateliers .  

A travers cet atelier, nous explorons la notion de risque et de ses conséquences pour nos territoires. Le plus souvent, à travers des Plans Communaux de Sauvegarde (PCS) et les DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs ), nous connaissons et identifions les risques dits majeurs. Ils comprennent notamment les  risques naturels, technologiques et  sanitaires. Ces différents risques font généralement l’objets de politiques de prévention et de gestion des risques. 

Toutefois,   depuis des décennies nous faisons face à un contexte d’intenses perturbations des écosystèmes écologiques et sociaux (le Covid-19 en est le bon témoin). Cette déstabilisation (fortement liée au changement climatique)  fait advenir des risques dits systémiques.  Bien qu’ils soient plus graves, ils sont souvent  méconnus et  sous-estimés. On les qualifie de systémiques car ils sont interdépendants les uns des autres et touchent tous nos systèmes sociaux et territoriaux et ce  à toutes les échelles. Ainsi on compte parmi eux, des risques de rupture dans l’approvisionnement alimentaire, dans l’approvisionnement énergétique, des risques de crise économique, sociale ou politique.

Cet atelier avait pour objectif de travailler la question des risques autour de deux points; les risques systémiques et les stratégies de résilience territoriale